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    Indications sur les différents lieux

    Okhmhaka
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    Lun 9 Mar 2015 - 12:10

    Athènes



    Indications sur les différents lieux Athenes_antique

    Selon la légende, deux grands dieux se disputaient la protection d'une petite ville. Cécrops, le roi de cette ville, cherchait en effet à lui donner un nom. Il décida que ce serait la divinité qui ferait le présent le plus utile aux autochtones qui remporterait le "concours". Poséidon, le dieu des océans, fit jaillir des roches de l'acropole une fontaine d'eau salée ; Athéna, quant à elle, offrit un olivier. Le roi, pour départager les deux concurrents, fit appel à son peuple pour qu'il votât. Les hommes choisirent Poséidon, et les femmes Athéna ; mais il y avait dans l'assemblé plus de femmes que d'hommes. Ainsi, la déesse victorieuse donna son nom à la cité.
    On peut voir apparaître dans cette légende la première forme de démocratie, où tout le monde vote, sans exception, car Cécrops, le roi dont on parle dans cette histoire ancienne, a sûrement vécu aux alentours de 1600 - 1700 avant J.C. Une page spéciale de ce site est d'ailleurs consacré à la démocratie dans cette cité.
    Cette légende sert aussi "d'excuse" : les Anciens s'en sont servi afin d'expliquer pourquoi les femmes furent, par la suite, interdites de plusieurs choses : le droit de vote, bien sûr, mais aussi, par exemple, celui de donner leur nom à leurs enfants. La suite du récit raconte donc que Poséidon, furieux après sa défaite, menaçait de ravager la pays ; les hommes intervirent pour l'apaiser, en interdisant aux femmes ces privilèges.

    Au Vème siècle avant J.C., il y avait à Athènes environ 110 000 esclaves, c'est-à-dire plus d'un tiers de la population ! Le reste se composait de 40 000 métèques : sous ce terme étaient regroupés tous les étrangers vivant dans la cité, mais qui n'étaient ni citoyens, ni esclaves. Ils étaient libres, mais ne possédaient pas les droits des citoyens.
    Enfin, le corps civique comptait 150 000 membres. Parmi eux, 40 000 citoyens, qui formaient le corps politique ; celui-çi était lui même divisé en 4 classes :
    - 1ère classe : hoplites (1000 membres)
    - 2ème classe : cavaliers (4000 membres)
    - 3ème classe : hoplites (14 000 membres)
    - 4ème classe : fantassins légers et rameurs sur les trières (21 000 membres)

    Elle redevient un important centre du monde grec à cause de son emplacement central, de son fort sur l'Acropole et l'accès à la mer, un avantage sur ses rivales, les cités de Thèbes et de Sparte.


    Les MURS - L'enceinte a été plusieurs fois détruite et refaite; agrandie vers l'Est sous Adrien, cette enceinte dont on retrouve les traces en de nombreux endroits avait un développement d'environ 6 kilomètres et une douzaine de portes.
    Les principales portes sont :
    - au Nord-Ouest, le Dipylon, d'où partait le Dromos menant à l'Agora ; tout près de là, la porte Sacrée, ouvrant la voie d'Eleusis ;
    - au Nord, la porte d'Acharnés;
    - à l'Est celle de Diocharès;
    - au Sud, l'Itonienne;
    - à l'Ouest celle du Pirée (port)

    LE PIREE - Le Pirée était à l'origine une île, séparée du continent par les marais d'Halipédon.
    Il ne fut pas le premier port d'Athènes. On lui préféra longtemps la rade de Phalère, visible depuis Athènes, contrairement au Pirée. La fortification du Pirée en fait une place militaire inexpugnable, et par conséquent un port de commerce sûr puisque les marchands n’ont pas peur d’y entreposer leurs denrées. Il est placé aux pieds de collines qui permettent une bonne surveillance, malgré son éloignement du coeur d'Athènes.

    L'ACROPOLE - Ancienne forteresse des temps anciens, l'Acropole est désormais un sanctuaire dédié aux Dieux. Elle abrite plusieurs temples dont ceux d'Athéna (le Parthénon), déesse protectrice de la cité, mais aussi d'Artémis. Surplombant le reste de la ville, l'Acropole est entourée de murs solides.

    L'AGORA - Dans une cité démocratique administrée par le peuple, comme à Athènes, l'agora est le lieu des activités politiques. Les bouleutes les stratèges siègent sur l'agora. Le prytanée abrite l'autel du foyer de la cité où l'on honore la déesse Hestia. Les prytanes ("les premiers" : représentants de chaque tribu) y prennent leurs repas en compagnie des invités officiels. Le monument des Héros éponymes * des dix tribus représente la cité dans ses composantes essentielles, là sont affichés, au pied des 10 statues, les textes de lois, les ordres de mobilisation, les annonces des procès...
    Toutefois, toute la vie politique ne se déroule pas sur l'agora, puisque l'ecclésia se réunit sur la colline de la Pnyx.

    LA BIBLIOTHEQUE D'HADRIEN - La bibliothèque d'Hadrien est une grande bibliothèque située sur l'agora d'Athènes. Elle doit son nom à son principal donateur : l'empereur romain philhellène Hadrien. Elle est identifiée comme une bibliothèque, un centre culturel, un forum, un dépôt d'archives ou une palestre et un temple du culte impérial. Elle est constituée d'une cour à péristyle d'approximativement 100 m sur 70 m. Elle contiendrait plus de 20 000 rouleaux.

    LES THERMES - Il s'agit d'un établissement de bains ayant plusieurs fonctions qui mêlent le soin du corps (présence par exemple d'une palestre, élément particulier du gymnase destiné à l'entraînement), mais aussi le soin de l'esprit, rôle qui dépasse très largement la simple propreté corporelle. Il existait de grandes catégories de thermes : les thermes publics, les thermes privés, les thermes d'été et les thermes d'hiver. L'édifice thermal est séparé en deux parties, l'une masculine, l'autre féminine. La section féminine est plus modeste et l'entrée se fait généralement dans une rue latérale, par une porte discrète. L'établissement thermal comporte également des galeries de service pour le stockage du mobilier et du combustible, le bureau du responsable de l'établissement ainsi que des latrines. Parfois ces galeries distribuent sur de petits bains individuels.

    LES RESIDENCES - Dans les quartiers populaires, la plupart des maisons étaient fort petites et formées seulement d'un rez-de-chaussée avec deux ou trois pièces exiguës. Lorsqu'elles possédaient un étage avec une ou deux chambres, on y accédait souvent par un escalier extérieur en bois. Ces mansardes pouvaient être louées à de pauvres campagnards ou à des étrangers qui désiraient avoir un pied-à-terre en ville .
    Les murs de ces maisons étaient en bois, en brique crue ou en cailloux agglutinés par un mortier fait de terre délayée. Ils étaient tellement faciles à percer que les voleurs ne se donnaient pas la peine de chercher à forcer les portes et les fenêtres ; ils préféraient faire un trou à travers ces minces cloisons.
    Les proportions des maisons dont on distingue des traces à Athènes sont toujours exiguëes. Les portes, nous dit Plutarque, s'ouvraient sur le dehors et l'on frappait avant de sortir afin d'épargner aux passants le désagrément d'être heurtés par une porte brusquement ouverte.
    Les toits étaient en terrasse. Les fenêtres, lorsqu'elles existaient, étaient nécessairement fort petites, de la dimension de simples lucarnes, puisque les Anciens ignoraient l'usage des vitres transparentes : si, par mauvais temps, l'on voulait obstruer les fenêtres, on ne pouvait le faire qu'au moyen de panneaux opaques.
    . Lorsque de telles maisons étaient louées, le propriétaire, s'il ne recevait pas régulièrement le montant du loyer, employait, pour se faire payer son dû, des moyens énergiques : il enlevait la porte de la maison, ou bien les tuiles du toit, ou, enfin, il fermait l'accès du puits. Et les locataires insolvables allaient rejoindre la foule, nombreuse à Athènes, des sans-logis.

    LE THEATRE DE DIONYSOS - Situé sur le versant nord de l'Acropole, le théâtre de Dionysos est nommé ainsi en référence au Dieu de la fête et du vin. C'est pour lui que se déroule ici les Dionysies, représentations théâtrales mêlant chant, danses et sacrifices rituels. Autrefois fait en bois, il est désormais solide et majestueux en pierre claire. Immense, il peut accueillir jusqu'à 17 000 spectateurs.

    L'HIPPODROME - Les courses de chars constituaient l'événement à nature sportive et religieuse majeure de l’Antiquité grecque. Les graves blessures et quelquefois la mort que ces courses pouvaient entraîner pour les participants donnaient à l'épreuve une dimension spectaculaire qui contribua à son succès auprès du public. Chaque char était tiré par un, deux, trois, quatre ou six chevaux. Les chars de compétition étaient conduits par des auriges. La course débutait par une procession dans l'hippodrome, tandis qu'un héraut annonçait les noms des pilotes et des propriétaires. Des dispositifs mécaniques connus sous le nom d'« aigle » et de « dauphin » étaient soulevés pour signifier que la course débutaient et abaissés à chaque tour restant.

    LE GYMNASE - Le gymnase est l'ensemble d'équipements sportifs dont dispose chaque cité : palestre, équipements attenants (lavabos, magasin d'huile, magasin de sables, salle de massage, etc.) et stade (piste de course à pied). Avant les exercices, les athlètes se frictionnaient d'huile d'olive, ce qui leur permettait, par échauffement et assouplissement, d'éviter les accidents musculaires, mais également de se protéger en partie contre le froid, le soleil et les coups portés. Le plus souvent, le gymnase était destiné aux éphèbes et aux adultes, c'était un bâtiment public.

    LA TOUR DES VENTS - La tour des Vents, appelée aussi horloge d'Andronicos, est une horloge hydraulique monumentale en marbre du Pentélique, située sur l'Agora romaine, à Athènes. Chacune des huit faces du monument est dédiée à l'un des huit Vents principaux, représentés dans une attitude de vol. Ces huit figures, portant des ailes à leurs épaules, sont vêtues ; leurs caractères, leurs divers attributs indiquent la nature des Vents qu'elles représentent.
    Les huit Vents principaux représentés sur la tour des Vents sont identifiés comme suit :
    - Borée : Vent du nord, homme barbu, les cheveux en broussaille, vêtu d'une robe flottante formée de tourbillons et tenant une conque dans ses mains.
    - Cécias : Vent du nord-est, représenté comme un homme barbu tenant et déversant un bouclier plein de grêlons.
    - Apéliote : Vent d'est, jeune homme portant une robe remplie de fruits et de céréales.
    - Euros : Vent du sud-est, homme âgé et barbu, drapé dans une lourde robe pour se protéger des éléments.
    - Notos : Vent du sud, homme déversant une urne et provoquant une averse.
    - Lips : Vent du sud-ouest, jeune homme accroché à la poupe d'un navire, promettant des vents favorables.
    - Zéphyr : Vent d'ouest, jeune homme imberbe dispersant dans les airs des fleurs de son manteau.
    - Sciron : Vent du nord-ouest, homme barbu semant des cendres incandescentes d'un vase de bronze, pour signifier le début de l'hiver.

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